samedi 15 décembre 2007

The Wascals,l'histoire d'un groupe oublié...


Quand je vous dit "Delicious Vinyl" vous me répondez "The Pharcyde"mais ce n'est pas le groupe le plus connus qui est forcément le meilleur. Je vais maintenant vous dire "The Wascals", ce mot n'évoque sans doute rien pour vous et c'est normal. Nous sommes en 1992 alors que 4 collégiens décide de forme un groupe de rap, le nom : The Wascals,n'essayez pas de trouver dans le dictionnaire ce mot n'a aucune traduction. Mais d'ou peut provenir cet étrange sobriquet alors ? C'est très simple nos 4 compères habitent à Los Angeles dans le quartier plus que fameux d'Hollywood ou se situe le "Wascal Castle" (situé près de la colline d'Hollywood) ce qui donne en contractant The Wascals. Le groupe est composé (de gauche à droite sur l'image) de Buckweed, Spit-Anky, A.L Phie (a.k.a Alfalfa) et St.Imey. A savoir quand même qu'ils n'ont pas eu trop de mal à intégrer "Delicious Vinyl" puisque Buckweed faisait déjà parti du label (d'ailleurs il fait de brève apparitions sur le classique "Bizarre Ride II par The Pharcyde sur les pistes 5 "I'm That Type of Nigga" et 8 "On the DL"). Mais c'est en 1993 seulement qu'Antony Show décide de devenir leur manager et J Swift acceptera même de produire leur 1er album. Leur premier single est "Class Clown" qui met en scène le système scolaire américain vu par le groupe et qui se vendra très bien en format cassette et qui deviendra vite un succès dans l'underground. Les producteurs décideront même d'en faire un clip. Aveuglé par la réussite le groupe sort un 2ème single nommé "The Dips" qui passera inaperçu. Malgrès cet échec le groupe est surnommé "The Baby Pharcyde" et enregistrera 15 morceaux jusq'en 1994. Seul problème : ceux-ci utilisent un sample composé par un jazzman dans la chanson "F.U.N" alors qu'ils n'ont pas payé les droits d'auteur. La lenteur de la justice américaine amplifié par le fait que le label a du mal à se procurer un avocat fait que l'album ne peut sortir qu'en 2007. Personne n'a plus entendu parler du groupe ni des rappeurs sauf Buckweed qui quitte le label en 1995 et change son pseudonyme en "Buc Fifty" et sort un 1er album solo en 1998 : "Bad Man". Puis réintègre Delicious Vinyl" en 2004 pour sortir un 2ème album (bien meilleur que le 1er) sous le nom de "Serve the Devil, Praise the Lord". En attendant je vous propose de vous procurez "Greatest hits" dommage que le groupe n'est pas duré plus longtemps...

lundi 5 novembre 2007

Afrika Bambaataa : "parrain" du Hip Hop ?


Reméttons les choses en place...L'idée de culture Hip Hop a plusieurs "parrain", parlons par exemple d'Afrika Bambaataa, né sous le nom de Kevin Donovan le 10 avril 1960 (et non le 4 octobre comme j'ai put le voir sur Wikipedia) dans le sud du Bronx (Bronx River) à New York. Au milieu des années 70 le petit Kevin, alors à peine âgé de 10-12 ans est membre des "Black Spades", un gang de New-York qui comprenait à l'époque plus de 20 000 membres et qui était rival des "Black Assassin","Seven Immortals" et "Savage Nomads". Mais le 10 janvier 1975, une fusillade entre deux gangs rivaux sur Pelham Parkway cause la mort de son meilleur ami Soulski (et non son cousin, encore une erreur de Wikipedia) après que quelqu'un lui eut tiré neuf balles dans le dos, l'estomac et le visage (on ne saura jamais si le tueur était un gangster ou un policier, ceux-ci étant présent lors de du réglement de compte). Suite à ce tragique évènement il quitte les "Black Spades". La même année il obtient son bac, pour le récompenser sa mère lui offre une platine. Un an plus tard, en 1976 Les "Black Spades" sont dissoluent, "Bam" (surnom qu'on donne à Afrika Bambaataa à partir des années 80) décide alors de créer avec son ami Afrika Islam (qui, à l'époque, vient également de perdre son meilleur ami pour des raisons similaires) "The Organization" qui ne tardera pas à se changer en "Zulu Nation", en effet, Kevin Donovan trouva son pseudonyme après avoir vu les films "Zulu"(de Michael Caine, 1963) et "Zulu Dawn"(1963) qui narrent l'histoire de la bataille en 1879 entre les troupes coloniales britanniques et la tribu des Zoulous d'Afrique du sud mené par le chef Afrika Bambaataa Aasim à l'époque où leur territoire est un empire sous le commandement de Shaka Zulu ("Zulu signifiant "Paradis") donc littéralement "la Nation du Paradis".Le slogan de la Zulu Nation était alors : "Remplacer l'énergie négative des bagarres en énergie positive et constructive au travers de cette nouvelle culture de la rue : le Hip Hop" et elle appliquera une règle à tous les adhérents qui se traduira par le célèbre "Peace-Love-Unity, Get Busy ! Moove and Having Fun !" La Zulu Nation s'inspire de la religion musulmane et Bam créa même 20 règles à suivre à tous ceux qui se revendiquerait adhérent de la Zulu Nation qu'on nommera "les Préceptes de la Zulu Nation" (que je poserais sans doute plus tard dans un autre article, faute de temps). Avec "l'organisation" qu'il a crée Afrika Bambaataa tente de trouver un moyen de divulguer un message universel (dans la lignée des "Black Panthers") qu'est : "connaissance, sagesse, compréhension, liberté, justice et égalité". Bam commence le djing chez lui dans le Bronx en 1976 (on peut donc assurément le désigner comme l'un des pionniers du mouvement). Il se produit pour la première fois le 12 novembre 1976 dans un gymnase de son quartier le "Bronx River Community Center." Pendant les concours de danse il nomme les meilleurs "Shaka Zulu" et Queens. Vers 1976/1977 Afrika Bambaataa se produit de plus en plus avec le célèbre "Grandmaster Flash" (à l'époque il n'avait pas encore la notoriété qu'on lui connait aujourd'hui). Le lieu où Bam se produit le plus est alors le "Junior High School 123" (qu'il considère à l'époque comme son endroit "fétiche"). Nous sommes donc en 1978 quand DJ Bambaataa rencontre "Kool DJ Red Alert" (inventeur du breakbeat et pour certain, par conséquent du Hip Hop) qui deviendra par la suite membre de la Zulu Nation et qui créa le groupe "Jazzy Three" (groupe à la base composé de DJ Kool Herc,de DJ Red Alert et son cousin Jazzy Jay qui d'ailleurs s'agrandira vite pour renommer le groupe "Jazzy Five"). Les premières performances d'Afrika Bambaataa date de la même année et seront enregistrés sur K7. Une rumeur circule que celui-ci aurait enregistré un bootleg qui soit sorti avant son premier disque et qui serait nommé "Death Party Throwdown." En 1980 il fait la première partie de Bow Wow Wow (qui, à l'époque, est managé par Mc Laren qui établira le lieu entre John Lydon,ex-chanteur du célèbre groupe de Rock "Sex pistols" et Afrika Bambaataa pour l'enregistrement World destruction qui sortira en 1984). 1982, année cruciale pour le fondateur de la Zulu Nation puisque c'est durant celle-ci que sortira son premier album. Mais mettons les choses en ordre, Bam signe en début d'année avec Tommy Boy puis enregistre avec Jazzy Five pour sortir l'album "Jazzy Sensation" (qui passera inaperçu) mais c'est avec l'album suivant "Planet rock" (réalisé en solo) que DJ Bambaataa connaitra le succès. Vers la fin de l'année "Kraftwerk" (ancien groupe allemand de musique techno-industrielle) propose à Bambaataa, ainsi qu'aux" Soul Sonic" de poser leurs voix sur l'album du groupe Allemand. Ceux-ci acceptent et le 45T devient rapidement disque d'or (celui-ci cosigné par Bam, John Robie et le producteur Arthur Baker qui aurait avoué au début des années 90 que certaine substances illicites les auraient "aidé" pour l'élaboration d'un morceau qui leur prit plus de six mois !). Fort de son succès, Dj Bambaataa enchaîne avec "looking For The Perfect Beat" (album qui contiendra la toute première track de rap français de l'histoire avec le morceau "Une Sale Histoire" de Fab 5 Freddy et B-Side une rappeuse américaine qui rappait en français). En 1983 Afrika Bambaataa sort un album plus social et politique qui se nomme "Renegade Of Funk" où tous les morceaux de l'album sortiront sous forme de maxis (exemple "Funk You" où Bam utilise des sample de James Brown). En 1985 il sort son premier Lp : "Funk You", enregistré avec "The Universal Zulu Nation Funk Family" (groupe qui comprend les "Funk Queens", "Dynamic Force", "Jazzy Jay", "Whiz Kid", "G.L.O.B.E" et "Pow Wow"). Il faudra ensuite attendre jusqu'en 1986 pour voir réunis tous ces morceaux d'anthologie sur un album nommé "Planet Rock-The Album" (produit aussi sous le contra de Tommy Boy). Nous sommes en 1984, Afrika Bambaataa a réussi sa mission puisque la Zulu Nation compte 40 000 membres rien qu'à New-York ! Ensuitent viennent les tournées Américaine avec Jazzy Five et Europpéennes avec "Time Zone" et Soul Sonic Force. La même année Bam enregistre avec James Brown "Unity", une chanson qui se veut politique et positif puis il produit l'album World Destruction avec John Lydon et Rotten. Il travaille ensuite avec un trio "Shango". Ils sortent ensemblent un Lp de danse : "Shango Funk Theology avec une version remix de "Thank You." Dj Bambaataa connait ensuite une période assès néfaste, son rôle de grand fédérateur de la Zulu Nation commence à être négligé, les rappeurs commencent a joué avec les clichés chaînes en orn gangs, etc... "My Adidas" (morceau réalisé par le groupe "Run-DMC" qui avait signé avec la marque pour promouvoir celle-ci dans une chanson) commence à suppltanter "The Message" (morceau sorti en 1984 qui dénonce la situation des Ghettos New-Yorkais produit par Grandmaster Flash et rapper par "The Furious Five"), de plus, le retour du crack dans la ville sème le chaos chez les moins de 25 ans et la politique rend la situation des noirs encore plus catastrophique. 4 ans plus tard Bambaataa décide de faire un retour et réapparait dans les médias. En 1988 il signe chez "Capitol" et sort le titre "The Light" (avec l'apparition d'UB 40, de Boy George, de George Clinton et Yellowman. Mais en réalité le fondateur de la Zulu Nation n'apparait presque pas sur le disque. La même année est organisé la fête "Hip Hop Artists Against Apartheid" où Bambaataa sera présent (ainsi que "Jungle Bros", "Queen Latifah", "Lakim Shabaaz", "Shango", "Don Baron", "Audio Two", "Ultramagnetics MC's" et "X-Clan").

Voilà rien à dire de plus si ce n'est qu'Afrika Bambaataa sorti 28 albums jusqu'en 2005 (mais ça vous pouvez le consulter sur d'autres sites) . J'ai voulu écrire cet article car les 3/4 d'informations circulant sur internet le concernant sont fausses (jusque sur Wikipédia).

Le Blog ?

J'ai longtemps hésité avant de créer un blog, c'est vrai à quoi peut me servir un blog ? Quel en est l'utilité ? Partager ses passions, ses idées ou autres ? Pas faux... Sauf que quand on regarde les skyblog on peut pas dire que les auditeurs de cette "radio" ait de réelles "idées", c'est plutôt des articles du genre : "Hihi elle cè ma best jt kiff cro cro cooooooo, lachè vo com!!!!! en + elle è celib !!!!!" (bon c'est vrai j'ai fait copier-coller à partir du blog "enfiletonstarter.blogspot.com" mais qui peut dire qu'il à tort ?). Bref j'ai crée ce blog pour vous faire part de ma passion : le (vrai) Hip Hop. Je vous mettrais dans les jours qui suivent les "track qui m'on donné le traque" chaque fois que j'ajusté les écouteurs de mon Ipod. Bienvenue à JazzHypHop !!!